VOEUX À LA POPULATION 2024

Voeux 2024 du Conseil Municipal de Piennes

Discours de Matthieu CALVO Maire de Piennes, le 27 janvier 2024 lors des voeux à la population.


Mesdames et Messieurs les Maires et les élus, les responsables associatifs, représentants des services de gendarmerie, représentants des pompiers, Chers Commerçants et habitants de Piennes, Chers Voisins, Chers Amis,

Je tiens à démarrer ce discours en citant les acteurs qui font que Piennes se transforme au quotidien et demeure une ville centrale du Pays Haut :

  • Je remercie les agents communaux de Piennes. Administratifs : Monique, Patricia, Vicky, Lydie, Sylvie, Katia. Techniques : Eric, Noël, Farid, Alain, Hervé, Quentin, Patrice, Christophe. ATSEM : Patricia, Yvonne, Justine. Entretien : Blandine, Véronique, Rachida. Culturel : Cédric.
  • Je remercie l’ensemble des élus du Conseil municipal. Les Adjoints : Stéphane, Jocelyne, Christian, Sophie, Régis. Les Conseillers Municipaux : Mathieu, Franck, Chantal, Maurizio, Marie-José, Edmond, Nicole, Virginie, Cristina, Daniel, Jawad, Aurélie
  • Je remercie les acteurs de la commune : l’ensemble de nos commerçants, nos professionnels de santé, entreprises et services à la personne. Les dirigeants, bénévoles et salariés de nos associations. Les enseignants et personnels des écoles et du collège. Nos gendarmes et nos pompiers. L’ensemble de nos services publics.
  • Et enfin, je remercie nos partenaires : les villes voisines. La communauté de Communes Cœur du Pays Haut. Le Département, la Région, l’État.

Je tiens à remercier chacun d’entre vous pour le travail réalisé, le temps passé à vous occuper des affaires ayant trait à Piennes et à sa population. Car il en faut du monde pour transformer une ville.

Tournons maintenant la page d’une année 2023, dans la suite logique de 2022. Une année faites d’incertitude, de violence, de haine. On m’a récemment reproché de donner mon avis sur la situation nationale et internationale… Et bien malheureusement pour eux, je considère que les élus locaux doivent être des portes voix de leurs habitants, alors ça continuera, et ça continue même tout de suite.

Alors que les femmes et les hommes politiques nationaux sont là pour améliorer la vie des gens, que font-ils ? Ils pensent à leurs sièges, avant de penser à la vie des gens. Ils pensent à leur parti politique, avant de penser à la vie des gens. Ils pensent à leurs petits arrangements, avant de penser à la vie des gens. L’année 2023 aura été l’année du dégoût de ces apparatchiks de la politique. Quand je leur exprime ce dégoût, ils me répondent « ne soit pas naïf Matthieu ». Et bien non seulement, je resterai naïf, mais si la naïveté, c’est de considérer que les politiques sont au service de la population et non l’inverse, alors je revendique ma naïveté. 

  • Car non, je le redis ici, et je continuerai à le redire, fermer le Lycée Jean MORETTE de Landres en envoyant nos jeunes gens en plein milieu de cursus scolaire poursuivre leurs études ailleurs, supprimer un parcours de formation de qualité et de proximité, ce n’est pas être au service de la population.
  • Refuser le retour à l’indexation des salaires et des retraites sur l’inflation, qui permettrait à chaque Français actif ou retraité de vivre de son salaire en suivant l’augmentation du coût de la vie, ce n’est pas être au service de la population ? Alors que ce système a existé en France lors du choc pétrolier avec une inflation jusqu’à 13 %, et cela existe au Luxembourg. Les gens veulent pouvoir vivre de leur travail passé ou actuel.
  • Mettre en difficulté l’avenir alimentaire de notre pays est un non-sens. C’est pour cela que nos agriculteurs sont dans la rue, et nous soutenons pleinement leur démarche. Car non, ce n’est pas normal que les prix pratiqués ne leur permettent pas à eux aussi de vivre pleinement de leur travail. Que nous allions vers des normes environnementales de qualité a bien entendu du sens dans le monde dans lequel nous vivons. Mais le néo-libéralisme utilise toutes les brèches. Et ce qui est un bon principe de base, devient un principe mortifère, quand nos agriculteurs sont mis en concurrence avec des agriculteurs qui eux n’ont pas toutes ces normes. Donc, non seulement, les Français mangent majoritairement des produits non-respectueux des normes environnementales, mais en plus, cela fait crever à petit feu nos agriculteurs français, au profit des grands groupes agro-alimentaires qui réalisent eux des bénéfices record. Cette logique, ce n’est pas être au service de la population.
  • Qu’une ministre de l'Éducation nationale insulte les enseignants dès sa prise de fonction, revendique l’inscription de ses enfants dans une école privée pour un soi-disant dysfonctionnement des écoles publiques. Dysfonctionnement dont son mouvement politique est pleinement responsable en supprimant des remplaçants, en supprimant les mathématiques au Lycée, en diminuant les moyens. Et cerise sur le gâteau, que ses enfants puissent avoir une dérogation de Parcoursup, que vous connaissez bien, véritable usine à démolir nos lycéens. Non ça non plus ce n’est pas être au service de la population.
  • Quand 15 % de collégiennes et 18 % des lycéennes sont victimes de violences sexistes et sexuelles, et alors que l’égalité Femmes-Hommes devait être la grande cause du quinquennat, que trouve à faire le Président ? Défendre Depardieu, un homme accusé par dix femmes d'agressions sexuelles et visé par deux plaintes pour viol, qui l’ont conduit à être mis en examen, et dont on a vu clairement dans un documentaire récent des propos sexualisés et déplacés à propos d’une jeune adolescente. Quand on protège les puissants plutôt que les faibles, ça non plus ce n’est pas être au service de la population. Et plus encore quand 152 sénateurs votent contre l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse dans la constitution, qui est un acte déjà tellement difficile, et qui est tellement mis à mal dans le monde, que nous devons pouvoir le protéger, afin de protéger les femmes dans le droit à disposer de leur corps.
  • Quand le gouvernement français n’entend pas les revendications de millions de Français qui crient de trouver d’autres solutions que l’ajout de deux années supplémentaires de travail pour financer les retraites. Ce n’est pas être au service de la population.
  • Quand l’Etat français refuse de montrer les muscles, pour que l’Etat luxembourgeois participe au financement des collectivités locales françaises frontalières, comme c’est le cas depuis 50 ans pour le canton de Genève en Suisse qui a reversé 1,5 milliard d’euros en 6 ans aux villes frontalières. Ce qui permet ainsi de financer nos écoles, nos routes, nos hôpitaux, dont ont besoin les travailleurs frontaliers au même titre que les travailleurs nationaux. Ce n’est pas être au service de la population.
  • Quand on organise une conférence pour le Climat à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis, pays producteur de pétrole et accessoirement non-respectueux des Droits Humains, pendant que les forêts brûlent, que les inondations détruisent, que les chaleurs extrêmes tuent. C’est prendre à la légère le dérèglement climatique et ses conséquences. Car si nous agissons pour l’environnement, ce n’est pas que pour continuer à admirer les papillons et les petits oiseaux, c’est aussi pour permettre aux êtres humains de continuer à vivre sereinement dans le seul endroit où ils peuvent le faire : la planète Terre. Prendre à la légère ce sujet de vie ou de mort, ce n’est pas être au service de la population.
  • Quand nous faisons croire à notre peuple que légiférer extrêmement durement sur l’immigration réglera les problèmes de sécurité, d’inégalités, par des réponses simplistes à un sujet large et complexe, ce n’est pas être au service de la population. Sous la 5e République, nous en sommes à la 117e réforme du Droit des étrangers. Je vous annonce ici qu’avec la dernière loi en date, il aurait été nécessaire pour moi, en tant que fils d’étranger naturalisé français, de faire une démarche pour devenir français, alors qu’à mon époque cela était évidemment automatique. Le législateur, jugerait-il que je suis moins français que d’autres ? Vous le savez, notre ville de Piennes s’est construite grâce à l’immigration de travail, grâce au regroupement familial, car il est normal qu’un père, qu’une mère ait envie de retrouver sa famille. Nous sommes la preuve que l’immigration peut être heureuse. Le problème est autre. C’est à nous tous, à l’Etat, de redonner l’amour de la France aux jeunes générations française ou d’origine étrangère. Ce n’est pas cette France de haine dont nous avons besoin, mais cette France belle et grandiose qui fait rêver.
  • Et enfin, quand les élus humanistes ne voient pas l’extrême nécessité de s’unir contre ces politiques de haine, contre ces politiques du chacun pour soi, contre ces politiques de destruction du bien commun. Alors oui, là non plus, et je le regrette tellement, ils n’ont pas été au service de la population.

Et bien entendu, à travers ce tableau sombre de nos décideurs nationaux, il y a encore pire. Je ne peux que souligner la peine que chacun de nous avons, quand nous voyons des Femmes, des Hommes, des Enfants, se faire parquer, se faire déloger, se faire violer, se faire exterminer dans des guerres de haine, dans des actions terroristes, dans des actes que les tribunaux internationaux jugeront sans doute en tant que crime de guerre et crime contre l’humanité. Si beaucoup ont été si prompts à juger qui étaient les gentils et qui étaient les méchants. Moi ce que je vois, c’est qu’il y en a qui tiennent les armes, et d’autres qui décèdent sous leurs balles ou leurs bombardements, sans oublier, ceux dans leurs châteaux, qui donnent les ordres bien à l’abri. Je parle bien entendu de ce qui se passe en Palestine et en Israël où les Peuples sont pris depuis des décennies entre le feu et la folie de l’Etat nationaliste israélien d’un côté, et le feu et la folie du groupe terroriste du Hamas de l’autre. Je pense bien entendu au Peuple ukrainien qui subit une guerre de territoire de la part de l’état Russe, et le Peuple Russe pris en otage par son propre gouvernement. Mais n’oublions pas aussi, ceux qui ne font pas la une des médias : le génocide en cours des Ouïghours en Chine, génocide des Arméniens dans le Haut-Karabakh.

Tout cela se passe là sous nos yeux, dans les fils d’actualité en direct, sans que nous ne puissions rien faire directement. Mais à vrai dire, nous pouvons tout de même faire quelque chose. Alors que ces actions mortifères amènent beaucoup de Français à entrer dans une logique de haine de l’autre, en voulant choisir un camp, et en exterminant le camp des autres. Refusons cette logique, et préférons-lui celle de la solidarité entre tous et chacun. Refusons cette logique, et préférons-lui la fraternité entre tous les peuples. Refusons cette logique, et préférons-lui l’apprentissage du respect des différences, et la promesse que chacun pourra vivre dignement selon ses croyances et ses non-croyances, selon ses origines, selon son orientation sexuelle, selon son genre, selon ses revenus et son métier. Je rêve qu’à Piennes, il n’existe aucune délocalisation des conflits internationaux, qu’il n’existe aucune haine de l’autre à cause des décisions des fous de guerre internationaux. Et je suis certain que nous y arriverons.

Chers amis, je crois que nous faisons tous le même constat : en 2023, le monde tourne mal, les décideurs tournent mal. Pourtant, il n’y a que vers eux que nous pouvons nous tourner pour espérer le retour des jours heureux. Alors à nous les gens de bonne volonté, de nous faire entendre, par nos votes, nos décisions, nos manifestations, nos prises de positions, nos actions associatives et syndicales. Ne nous laissons pas faire, et croyons fort que par nos actes individuels et collectifs, nous pouvons changer le monde. Quoi qu’il en soit, nous de notre côté, nous agissons au quotidien pour changer Piennes et améliorer vos vies. Et de ce côté, 2023 a été une année riche en projets et en concrétisations.

C’est en 2023, que la première phase de la vidéoprotection de la ville de Piennes a été réalisée. Une promesse de campagne forte, suite aux consultations populaires que nous avons menées. Cette installation est utilisée uniquement pour dissuader les délits et les incivilités, et pour retrouver les fauteurs de troubles. Cela ne réglera pas tout, et nous savons compter sur nos gendarmes pour mener les enquêtes et rassurer la population.

C’est en 2023 que nous avons organisé la première saison du marché du terroir. Un véritable succès pour cette première saison, durant laquelle les artisans ont pu vendre des produits de proximité et de qualité aux habitants de Piennes et des alentours.

C’est en 2023 que nous avons réceptionné les Galeries Lorraines, avec ses 5 logements, et ses 3 commerces, qui accueillent d’ores et déjà le salon de coiffure Adel Coiffure, et la Pizzeria Méga Pizz. Nous travaillons activement pour faire occuper la 3e cellule. Ce bâtiment, incendié en 2018, qui a mis le temps à retrouver de sa superbe, est le symbole du renouveau de Piennes et de son cœur de ville.

C’est en 2023 que le chantier des travaux d’accessibilité de la Mairie pour les personnes en situation de handicap a démarré. Il sera d’ailleurs terminé dans les jours à venir. Enfin, tout le monde pourra entrer dans la maison du peuple, de manière digne. Un vrai symbole d’égalité.

C’est en 2023 aussi que les projets des habitants pour le budget participatif 2021 et 2022 ont pu être réalisés. Avec les aménagements en mobilier urbain des étangs, avec l’ajout de tables, bancs et corbeilles choisies par les habitants porteurs de projet, et également les agrès de streetworkout installés au Parc Eugénie COTTON. C’est ainsi que nous souhaitons promouvoir la démocratie : par les gens, pour les gens, car c’est vous qui connaissez le mieux votre ville et vos besoins.

C’est justement en 2023 qu’a démarré la requalification totale du Parc Eugénie COTTON. Vous êtes nombreux à passer devant, et me faire des retours de votre impatience de vous y rendre en famille, avec vos enfants, vos petits-enfants. Et bien là est tout l’objectif de ce Parc intergénérationnel : réunir petits et grands, autour d’agrès de jeux pour tous les âges, dans des structures respectueuses de l’environnement et de haute qualité. Ce Parc Eugénie COTTON nouvelle génération est à l’image de tout ce que nous souhaitons développer pour Piennes : ambition, excellence, innovation.

Et tout cela sans oublier des dizaines et des dizaines d’actions : le salon du livre, le cinéma à la salle Jean VILAR, la remise en place du PIMM’s pour aider nos habitants dans leurs démarches administratives, l’augmentation forte de la subvention de la mairie pour le périscolaire et la rénovation de ses locaux, la rénovation des gradins du stade René ROUSSEAU et l’accord entre la communauté de communes, Piennes, Joudreville et Landres pour la rénovation de l’éclairage du stade, la sécurisation de la circulation rue Jules VALLES, aux Cités Gare et aux abords de l’école CAMUS, l’organisation et le beau succès du premier du marché de l’Avent de Piennes, les nombreuses animations et tant d’autres projets. Il me faudrait des heures pour tous les évoquer, et je sais que beaucoup d’entre vous commencent à avoir soif !

Nous continuer à dérouler notre projet pour transformer Piennes, projet que nous avons construit avec vous. Fin 2023, nous avions réalisé 26 promesses sur les 30 de notre programme. L’ensemble de l’équipe municipale est très fière de pouvoir mener ses projets à bien, afin de prouver au quotidien qu’on peut faire de la politique autrement : dans le respect de la population.

Et les 4 promesses restantes, vous allez me dire ! Et bien ça arrive, et ce, dès 2024 ! Car oui, si l’année 2023 a été riche, les années 2024 et 2025 vont poursuivre dans la même veine.

Depuis 2021, la communauté de communes, la ville de Piennes, et les villes voisines, travaillent activement avec nos professionnels de santé pour aller vers la construction d’une maison médicale pour améliorer le service de santé à la population. Après des années à abattre des murs administratifs et politiques, nous pouvons être fiers du travail mené par les professionnels de santé dans la rédaction d’un projet de santé pour améliorer le parcours des patients et les liens entre les professionnels. Suite à cela, nous entrons dans une phase concrète de construction de cette future maison de santé avenue Joliot CURIE. Et si les études d’architecte auront lieu en 2024, la phase de construction démarrera en 2025.

Nous n’oublions pas non plus nos anciens. Les solutions d’habitat pour nos seniors se développent partout en France, avec à chaque fois des propositions correspondant à des problématiques particulières. Nous travaillons depuis plusieurs mois avec la société « Âge et vie » afin de construire 16 logements en collocation pour nos anciens dépendants, dans des bâtiments adaptés, et en présence de professionnels de santé. Nous espérons que les travaux pourront débuter rue du Luxembourg dès cette année. Toujours pour nos anciens, cette année, verra la création d’un conseil des anciens, qui sera un lieu afin qu’élus et anciens puissent se réunir, partager, s’écouter et construire ensemble. Nous évoquerons cela plus en détails lors du repas des anciens.

La salle Jean VILAR, où nous nous trouvons, qui a tant de cachet, va aussi enfin se mettre aux normes d’accueil pour les personnes en situation de handicap. La construction de cet accès débutera au mois de mars de cette année, pour environ 5 à 6 mois de travaux.

Le tout nouveau quartier du Valmusson dont vous pouvez voir les panneaux un peu partout dans Piennes est aussi sur la bonne voie. Et permettra de relancer la démographie à Piennes, et donc dynamiser nos commerces, nos écoles, nos associations.

Nous continuons notre action sur la sûreté à Piennes, en lançant la 2e phase vidéoprotection qui permettra de sécuriser des secteurs-clés de la commune, dans l’intérêt de la collectivité, mais aussi afin de faciliter le travail d’enquête de nos gendarmes. Cette 2e phase, nous permettra de travailler avec un dispositif complet pour limiter les cambriolages et les vols, agir contre les incivilités, et lutter contre les actes de délinquance. Avec comme seul objectif, non pas la surveillance de la population, mais bien l’utilisation des images en cas de besoin.

Dans quelques mois, l’entrée de ville côté Joudreville sera transformée, et passera d’une rue moribonde, à une rue belle, avenante, végétalisée et sécurisée. Je parle bien entendu de la rue Michel RONDET, qui fera sa mue cette année. Cela a d’ailleurs déjà commencé avec l’intervention préalable du SIEP qui est en cours, et que nous remercions grandement. Ce projet nous tient à cœur, car c’est un projet qui part vraiment de la demande de la population. Qui a été construit en lien avec les habitants du quartier qui ont souhaité participer aux réunions de chantier, et nous ont permis d’améliorer le travail des urbanistes. C’est comme ça que nous souhaitons travailler : un projet à l’initiative de la population, pour améliorer la vie des gens, et co-construit entre les habitants, les élus et les techniciens.

Enfin, le projet phare de la municipalité, est la requalification du Centre-ville de Piennes : place Jean JAURES, rue de Verdun, rue de la Liberté. Car ce cœur de ville, c’est l’image de la commune. En transformant le centre-ville, nous transformons le cœur de Piennes, et la vision qu’ont les gens de notre ville. Les urbanistes en charge du projet ont fait, comme à notre habitude, un gros travail de consultation en 2023 : consultation de la population via une réunion publique, sur le marché, en déambulant ; consultation des élus, consultation des commerçants et services, consultation des forains. Cela a permis de réaliser les premiers croquis, et je dois vous dire qu’ils ont réussi à faire entrer les demandes de tout ce petit monde dans le projet ! 2024 sera l’année où nous finaliserons ce projet, et nous pourrons le diffuser à la population, pour un début des travaux en 2025. L’ensemble des élus sont vraiment impatients de vous présenter le travail réalisé, afin que vous aussi vous puissiez rêver de futur de Piennes avec nous.

Et tout cela, toujours avec la marque de fabrique de notre municipalité : la démocratie participative. Nous avons été reconnus par le label « villages et villes citoyen.ne.s ». Au-delà du label et de la médaille, c’est surtout notre méthode qui a été saluée. Nous pouvons en être fier : conseils municipaux diffusés en direct, un espace de vie sociale pour mener à bien les projets de la population, une facilité du dialogue avec les élus via les réseaux sociaux de la ville, la mise en place des balades urbaines dans chaque quartier, qui d’ailleurs redémarreront sous un nouveau format que nous espérons encore plus efficace dès cette année, les réunions publiques préalables à tous nos grands projets pour les co-construire (rue Michel RONDET, Centre-ville, Parc Eugénie COTTON), et bien entendu notre budget participatif. D’ailleurs dans quelques minutes, nous passerons tous ensemble à la 2e partie de cette soirée, le vote pour le projet 2023 qui sera réalisé en 2024.

Une petite anecdote maintenant. Mardi dernier, j’ai eu le plaisir de longuement échanger avec André MARTIN, Maire de Piennes entre 1989 et 1995. Il a de son côté eu le malheur de connaître les fermetures des mines de Piennes en tant qu’élu, et n’a pu comme tous les élus du territoire de l’époque, que voir le lent déclin du territoire, avec la baisse démographique, le départ des commerces et des services, le besoin en mobilité pour se rendre sur son lieu de travail. Ils ont agi bien entendu pour tenter d’endiguer la vague. Mais il m’a confié que déjà à l’époque, il savait qu’il fallait passer à autre chose quand les premières mines ont fermés, mais les travailleurs étaient si attachés à leur outil de travail, qu’il a fallu des années pour convaincre la population de passer à autre chose. Aujourd’hui, nous arrivons à un moment où les anciens mineurs, les fils et filles de mineurs, les nouveaux habitants, les commerçants, tous sont prêts à passer à autre chose. Mais vous le voyez dans ce bilan et dans nos perspectives. Piennes n’est pas une ville-dortoir et ne doit pas le devenir. Piennes et son territoire est un lieu où l’on vit : on y fait ses emplettes, on va à l’école de la maternelle au lycée, à la piscine, au Parc, on va voir un match de football ou de basketball le weekend, on va au cinéma, on va au marché hebdomadaire ou au marché du terroir, on va chez le médecin ou le kiné, on se balade aux étangs dans un espace naturel, on va à la bibliothèque. Le Piennes de 2024 n’est plus celui de 2020, c’est pour cela que nous avons été élus, et c’est pour cela que nous continuons notre travail au quotidien. Faire de Piennes un lieu où il fait bon vivre, où les habitants sont fiers de leur ville, où les gens de passage apprécient la beauté des vivre, où les habitants sont fiers de leur ville, où les gens de passage apprécient la beauté des rues et des paysages. Et pour cela, je vous remercie de votre confiance au quotidien, et la confiance que vous avez pour les agents de la commune. Je remercie aussi l’ensemble des élus du Conseil municipal qui travaillent avec moi avec respect, efficacité et en qui je peux entièrement me fier. Quand parfois la colère et la trahison peuvent polluer les équipes et faire oublier l’essentiel, de notre côté la seule chose qui nous anime est le bien commun.

Alors en 2024, malgré le contexte international et national qui nous amènent à avoir des doutes sur l’avenir, que peut-on souhaiter ? Soyez certains, qu’au niveau local, nous continuerons à « transformer la ville pour transformer nos vies ». Nous continuerons d’être présents au quotidien pour vous. Nous continuerons d’être des portes voix. Nous continuerons d’être transparents et dignes de confiance. Nous continuerons à rendre Piennes plus démocratique, plus belle, plus dynamique encore, grâce à vous tous.

Alors, oui, en 2024 chers amis, je vous souhaite de la réussite dans vos projets personnels et professionnels. Mais par-dessus tout, je vous souhaite à tous d’être heureux.